Des critères Élite-Relève à revoir

June 15, 2022
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Avec son récent résultat de 288 kg au championnat mondial des jeunes, Brayan Ibanez-Guerrero a obtenu un nouveau Sinclair de 370.397 ce qui le monte à la 7e position dans la liste Élite-Relève de la Fédération d'Haltérophilie Québecoise (FHQ), devant Matt Darsigny et Édouard Frève-Guerin, deux athlètes seniors. Mais voilà, la FHQ ne considère pas les compétitions reconnue mondialement et soutenue par la Fédération Internationale d'Haltérophilie (IWF) comme les Olympiques des jeunes, le championnat panaméricain des jeunes et dans notre cas, le championnat MONDIAL des jeunes qui a lieu en ce moment même (11 au 18 juin).

Suite à l'envoi du résultat de Brayan à la FHQ, il nous a été répondu que le championnat mondial des jeunes ne faisait pas partie de la liste des compétitions éligibles pour enregistrer un total dans la liste Élite-Relève.

Le championnat mondial regroupe l'élite des jeunes en haltérophilie. Le fait de se qualifier pour ce championnat, d'y compétitionner et surtout d'y faire deux médailles prouve que l'athlète fait partie de la relève et dans le cas de Brayan de l'élite québécoise.

Pour rappel, la liste Élite-Relève permet aux athlètes qui y sont présents d'obtenir une aide financière du gouvernement. Mais ce n'est pas que ça. Cette est aussi une manière de valoriser les performances de nos athlètes et surtout des jeunes Québécois qui sont le futur de notre sport olympique.

Par conséquent, un jeune athlète qui performe autant ou plus que des seniors devrait être valorisé via les compétitions mondiales de sa catégorie d'âge.

Cela est valide aussi pour les athlètes Charlotte Simoneau et Maria Elena Andras.

Nous espérons que la FHQ prendra en compte notre demande qui a été formulée officiellement via courriel à son conseil d'administration et qu'elle entreprendra les démarches nécessaires afin de modifier les critères en conséquence avec le ministère.

Réponse du président de la FHQ M. Jean-François Roy :
Tel qu'indiqué par Mme Paradis la décision d'inclure ou non des niveaux de compétitions revient au Direction du sport, du loisir et de l'activité physique (DSLAP) qui relève du ministère de l'Éducation, du Sport et du Loisir. Le conseil d'administration n'a pas le choix de suivre ces directives à défaut de perdre les subventions octroyées par le DSLAP.

Selon la DSLAP mentionnée par M. Jean-François Roy, l'haltérophilie est un sport à développement tardif, ce qui veut dire que les enfants en bas âge ne peuvent pas être intégrés dans l'élite de l'organisme sportif en question. Par conséquent, les compétitions mondiales jeunes ne peuvent être inscrites comme critère pour faire partie d'une liste élite.