Du talent gâché

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John Doe

On peut critiquer nos voisins américains autant que l’on veut, il reste que lorsqu’il s’agit de mettre les mains à la pâte pour réaliser une vision, ils ont peu d’égales.

L’haltérophilie aux États-Unis depuis de nombreuses années maintenant est un savant mélange de respect des traditions, de musique, de couleurs et d’une volonté de promouvoir le sport au plus grand nombre.

Au Canada, une fois le niveau national atteint, l’athlète a acquis une certaine maturité qui lui permet une remise en question de l’état actuel de son sport au Canada. Plus généralement, c’est tout le système sportif canadien qui déçoit. Quand un Olympien aux États-Unis est un athlète à plein temps, au Canada, celui-ci travailler à plein temps afin de pouvoir s’entraîner et palier à l’absence de support de son gouvernement. Gouvernement qui se frappe la poitrine lors des exploits de ses athlètes, mais quand vient le moment de les soutenir et cela peut importe leur sport, les mains restent dans les poches.

Les Jeux olympiques ne sont plus, et depuis de très nombreuses années, l’affaire de sportif amateur. Ce sont des professionnels du sport, mais dont seulement une fraction est rémunérée. Et quand celle-ci l’est, c’est misérable ou le complet opposé.
Comment voulez-vous être considéré à votre juste valeur quand le ministère vous représentant se nomme « Ministère du Sport et des Loisirs » ?
Le sport est un loisir, mais celui de haut niveau ne l’est pas, c’est le travail de toute une vie.

Si aucun changement n'est fait, nous continuerons à gâcher nos talents qui ne demandent qu'à briller pour nous.